« C’est très simple, au fond : je ne peux écrire que des livres que j’ai moi-même envie de lire. Un récit où je saurais déjà, au bout d’un chapitre, tout ce qu’il y a à savoir sur le personnage principal, où je comprendrais qu’il ne va rien lui arriver d’important au cours des cent ou mille prochaines pages, c’est un livre que je n’ai pas envie de lire. »
Henning Mankell, dans la postface de Une main encombrante (Points, 2014).